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Lutte climatique (et aviation), la France seule au monde, et comment les médias nous manipulent

Cotra 2

Selon François de Rugy : « Le transport aérien doit davantage contribuer aux efforts de lutte contre l’effet de serre ». Une éco taxe devrait bientôt voir le jour. Des propositions sont avancées pour interdire certaines lignes aériennes au profit du train, des militants manifestent devant les aéroports. La lutte pour le climat s’invite dans notre milieu.

Nous avons appris dans notre activité à rechercher des informations pour faire la différence entre un temps qualifié de mauvais et un plafond à 200 ft. Voici quelques données chiffrées :

  • sur le contexte mondial de la lutte climatique : la France est très isolée.
  • sur les efforts fournis par la France et ses résultats : les efforts fournis sont importants et les résultats par rapport à nos voisins sont très bons.
  • sur le décalage entre le discours des médias et les données chiffrées officielles : une manipulation, c’est vraiment le mot qui s’impose, de grande ampleur.

Afin de mieux appréhender ce qui suit, la France émettant moins de 1% du CO2 mondial d’origine humaine, l’impact de ses efforts sur l’évolution de la température terrestre sera quasi nul ou très faible : entre 0,0004°C et 0,001°C, selon François Gervais (chiffres qui ne semblent pas être démentis)*. C’est la raison pour laquelle l’ONU précise que la bataille pour le climat ne peut se gagner que collectivement.

*L’importance de cette valeur est essentielle, puisque les émissions de CO2 sont en augmentation dans pratiquement tous les pays à travers le monde, pendant que la France multiplie de son côté les mesures (coûteuses) de réduction du CO2. C’est pourquoi j’ai demandé au député (LREM) de ma circonscription de me confirmer l’impact des mesures françaises sur la régulation de la température du globe (en interrogeant le ministère concerné). Une question restée sans réponse. 

Mais vous allez découvrir que la France a décidé de s’engager sans réserves dans la lutte climatique depuis la COP 21 (elle souhaite également prendre la place de n°1 de l’économie verte), contrairement au reste du monde. En effet, l’Accord de Paris sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, était pour la plupart des gouvernements un sommet international comme un autre. Chaque État a fait part diplomatiquement ses bonnes intentions, tout en s’assurant que l’Accord ne serait pas contraignant (absence de sanctions) ; une condition pour avaliser celui-ci. C’est une pratique semble-t-il habituelle dans ce type de sommet. En conclusion, chiffres à l’appui, la France est très active dans la lutte pour le climat, l’Europe un peu moins, et le reste du monde beaucoup moins.

De leurs côtés, des spécialistes, comme Mark P. Mills ou Jean Marc Jancovici démontrent aisément que la transition énergétique vers les seules énergies renouvelables, d’un point de vue technologique, à l’horizon 2050 est une utopie ; c’est le retour au moyen-âge, selon Jancovici.

Vous allez découvrir également que la transition énergétique pourrait bien nous être brutalement imposée pour une autre raison que la lutte climatique.

Note : le contenu de cet article traite de la lutte climatique de la France,  il ne remet pas en cause la réalité ou non du réchauffement, ou l’impact du CO2 d’origine humaine sur celui-ci.

Des chiffres : 50% d’augmentation mondiale des émissions de CO2 dans les 30 prochaines années

1. Selon l’OCDE, une économie mondiale quatre fois plus importante qu’aujourd’hui verra sa consommation d’énergie augmenter de 80 % à l’horizon 2050 entraînant 50% d’émissions de gaz à effet de serre supplémentaire.  Si les pays développés peuvent stabiliser leurs émissions de CO2, voir les réduire, le moteur de la croissance des pays en voie de développement est l’énergie, donc les émissions de CO2 (les énergies renouvelables étant trop coûteuses pour eux). De son côté le GIEC préconise de réduire de 40% à 70% les émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050 pour rester sous les 2°C.

→ Les énergies carbonées (pétrole, gaz, charbon) sont le principal carburant de la croissance économique mondiale. 

OCDE 2

L’Agence Internationale de l’Énergie de son côté nous dit que : « La croissance attendue des émissions représente un échec collectif majeur à faire face aux conséquences environnementales de la consommation d’énergie ».

→  L’AIE confirme les prévisions à la hausse de l’OCDE.

IEA Outlook 2018

L’ONU n’est pas plus optimiste : « Même si les pays respectent leurs engagements, les émissions mondiales continueront à augmenter ». « Un énorme écart persiste entre ce qu’il faut faire et ce que nous faisons réellement pour empêcher empêcher le changement climatique d’atteindre des niveaux dangereux. Et cet écart se creuse. »

→  L’ONU confirme que les émissions continueront de croitre au lieu de diminuer.

2. L’ONG Climat Action Tracker surveille les plus gros émetteurs de CO2 de la planète (32 pays = 80% des émissions). Pratiquement aucun pays ne tient ses engagements. Les projections dans de nombreux pays, sont à la hausse (vous pouvez cliquer sur les pays). Selon l’ONG Nature Climat Change la probabilité de limiter le réchauffement en 2100 à moins de 2°C est de 1%.

→ Un état des lieux qui confirme l’échec de l’Accord de Paris (COP 21).

3. Avec les plus gros émetteurs de la planète (l’OCDE page 18), nous observons également que la lutte pour le climat est dans le rouge dans pratiquement tous les pays. Note :  L’ONU a décliné 17 objectifs de développement durables (page 11). La France se veut être exemplaire dans l’atteinte de ces différents objectifs, dont celui de la lutte climatique.

→ Les mesures de lutte climatique coûtent chers. Si les pays développés éprouvent des difficultés pour s’orienter vers les énergies renouvelables, les efforts demandés aux pays en voie de développement seront encore plus importants.

4. Dans le document « Listening to the leaders 2018 » (recherche soutenue par le gouvernement Allemand), nous constatons que la lutte pour le climat à travers le monde arrive dans les dernières priorités des décideurs, mais également des citoyens dans la plupart des pays (tableau page 12 et figure ci-dessous). Un désintérêt mondial.

→ Le combat ne pouvant se gagner que collectivement, savoir que la lutte climatique arrive en dernière position des préoccupations dans la plupart des pays à travers le monde est surprenant. Une explication supplémentaire au constat ci-dessus.

Selon un sondage de l’IFOP, en juin 2018, la lutte pour le climat en France arrivait en dixième position des priorités des français parmi les 17 objectifs de développement durable. Note : l’importance médiatique donnée à ce sujet au cours de ces douze derniers mois lui a fait certainement gagner plusieurs places.

Listening to leaders 2018

→ Une opinion qui est un problème pour le gouvernement et les écologistes. Les français et le réchauffement de la planète pourquoi pas, mais il y a d’autres priorités plus urgentes selon eux.

Dans les précédent document « Listening to the leaders 2018 », page 32 nous trouvons un tableau qui répertorie le niveau d’influence des organisations internationales et des pays suivant différents secteurs (économique…). Nous constatons que la France, 6ème puissance économique mondiale, tous facteurs confondus, se situe en 23ème position et elle n’apparait pas dans les influenceurs en matière d’environnement (comme la plupart des pays, exceptés quelques-uns comme l’Allemagne).

→ Le  « soft power » de la France, au regard de son rang économique, semble bien faible. 

5. Les états signataires de l’accord normalement « contraignant » de la COP21 se sont assurés avant de s’engager qu’aucune sanction ne serait prise en cas de non respect de celui-ci. Cette clause, destinée à ne pas faire capoter les négociations, serait une pratique courante dans ce type de sommet. Avec le recul, la COP21 a accouché d’un accord de façade, c’est un échec majeur confirmé par les données précédentes (échec déjà dénoncé en son temps par différentes ONG).

Les émissions de CO2 vont mondialement continuer de croître dans les prochaines décennies (+ 50%) et non pas diminuer (- 50%)

La lutte climatique est très loin d’être une priorité à travers le monde

L’influence de la France sur la politique mondial de l’environnement est très faible

La COP 21 est un échec de grande ampleur (prévisible et annoncé)

Et encore des chiffres : « Environnement : la France deuxième pays le plus performant du monde »

6. L’Environmental Performance Index établi par l’Université de Yale publie régulièrement un classement sur la performance environnementale de chaque pays (180). La France se classe deuxième derrière la Suisse. Elle arrive en 13ème position/180 pour la qualité de son air, en deuxième position/180 pour la vitalité de son écosystème. Note : seuls quelques rares médias ont repris cette information en 2018, comme les Echos.

→ Voilà un classement sur lequel la plupart des gouvernements auraient rêvé de communiquer. Ce ne sera pas le cas pour la France, il passe inaperçu. À la même époque, Mr Hulot ministre de la Transition écologique démissionne.

 

EPI 2018 2

7.  Voici d’autres données qui confirment les très bons résultats de la France en matière de rejets et de pollution :

  • La pollution aux particules fines :  France : 12,4   Europe : 17,6  Monde : 39,6   Recommandation OMS : 10   Paris : 14  Pékin : 73   Le Caire : 117  Delhi : 143.
  • Le rejet de CO2 par Habitant : France 5,1t   Allemagne 8,9t   Pays-Bas 10t  USA 16,5t.
  • L’intensité énergétique : France : 166 g.  Moyenne européenne : 264 g.
  • Rejets par $ de PIB : France 0,11   Allemagne 0,19   Moyenne mondiale 0,32
  • Les Objectifs de Développement Durables ci-dessus (point 3) : la France se place en 5ème position.

Principales sources : ONU, Banque Mondiale (données), Eurostat. Les données peuvent varier d’une source à l’autre, notamment en fonction des années de référence, mais elles confirment toutes les très bons chiffres de la France.

8. Selon le Forum économique mondial, la France se positionne à la 8ème place des pays les mieux préparés pour la transition énergétique globale (figure ci-dessous).

WEForum

→ Les pays les plus performants : Norvège, Suède, Suisse… bénéficient d’une géographie très favorable au déploiement de l’énergie hydraulique (barrages), un avantage qui explique leur classement tout en revalorisant celui de la France.

9. La transition écologique a un coût ; c’est pourquoi dans le classement de l’Environmental Performance Index nous constatons que seuls les pays riches figurent en tête de classement (points bleus foncés sur le schéma ci-dessus au point 6). Selon le Ministère de la Transition Écologique : La fiscalité écologique est efficace pour limiter les pollutions. La France prélèvera 62 milliards en 2019 selon l’IFRAP (et ici, bas du tableau). Note : L’IFRAP confirme également les bons résultats de la France.

Et notre gouvernement a décidé que nous ferions beaucoup plus d’efforts que nos voisins, voici ce qu’il nous dit (5ème paragraphe) : Elle confirme la volonté d’exemplarité de la France … réduction de 40% de ses émissions …, soit une baisse relative aussi importante que celle de l’UE dans son ensemble alors même que la France compte d’ores et déjà parmi les pays industrialisés et les pays de l’UE et du G20 les moins émetteurs de gaz à effet de serre.

Mr Hulot confirme les efforts particuliers effectués par les français : « … Nous faisons des petits pas, et la France en fait beaucoup plus que d’autres pays, mais est-ce que les petits pas suffisent… la réponse, elle est non. »

→ Quand bien même la France ferait des pas de géant, cela n’aurait quasiment aucune incidence sur la régulation du climat mondial. Mr Hulot reconnait que les français fournissent plus d’efforts que d’autres.

10. Pour illustrer l’impuissance de la France sur le plan mondial, prenons en exemple le projet de fermeture des quatre centrales à charbon restantes sur le territoire, alors qu’au même moment 1600 projets de centrales au charbon sont dans les cartons ou déjà en cours de construction à travers le monde (dont la moitié d’origine chinoise).

Article C

La France est un pays écologiquement très performant, elle fait également partie des pays les moins émetteurs de CO2

La fiscalité écologique française est importante et efficace 

Malgré ses très bons résultats sur la scène internationale et son impuissance dans la lutte climatique, le gouvernement demande toujours plus d’efforts aux français

Un exemple de cette impuissance : la France veut fermer ses 4 centrales à charbon pendant que 1600 autres vont bientôt voir le jour à travers le monde

….

Pourquoi la France fournit-elle autant d’efforts ?

11. Voici la position affichée par le gouvernement qui pourrait expliquer son engagement malgré un contexte mondial très défavorable.  Elle veut prendre la place de n°1 de l’économie verte : la France veut devenir la référence mondiale en matière de développement durable. Un objectif soutenu par toutes les personnes sensibles à l’écologie, au développement durable, et sans doute par la plupart d’entre-nous (à condition que cela ne change pas trop nos habitudes). On notera que la France désire prendre la place de n°1 dans un domaine qui est très loin d’être un priorité chez la plupart de nos voisins, alors même que son influence sur ces mêmes voisins semble bien faible (point 4).

12. Pour les écologistes le rêve devient réalité, c’est un boulevard qui s’ouvre devant eux pour mettre en place leurs idées et  leur politique : décarbonisation, décroissance, économie verte… Il faut se pencher sur le concept de l’écologie politique pour comprendre que l’écologie n’est parfois qu’un moyen, mis à la disposition d’une finalité politique. Selon Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la transition écologique : « Il faut qu’on commence à penser le post-capitalisme ».

13. Alors comment faire accepter aux français la transition énergétique qui doit permettre à la France de devenir le n°1 de l’économie verte ? En 2019, 62 milliards d’euros seront donc consacrés à la lutte contre le réchauffement climatique, soit près de 1000 € par français. Des efforts directement ou indirectement fournis par les citoyens (hausse des prix : des produits, des services, de l’énergie…).  Le revenu médian (50% des français) étant de 1800 € (parfois pour une famille entière),  l’impact de la transition écologique sur le reste à vivre de la plupart des français est énorme.  

14. La planète brûle, il est urgent d’agir, vous n’avez pas le choix !  Voilà des arguments qui doivent doit nous faire accepter la facture de la transition énergétique. Nous observons, en 2014, que Mme Ségolène ROYALE alors Ministre de l’environnement, justifiait la transition énergétique (page 39) par un épuisement des ressources et la protection de l’environnement. Or, un an plus tard, toujours sous son autorité, dans le contenu de la Loi de 2015 nous découvrons que : la transition énergétique est justifiée par la lutte contre le dérèglement climatique et la protection de l’environnement. Un changement d’orientation majeur visiblement inspiré par la COP 21 qui s’est tenue à Paris entre temps.

15. Le gouvernement ne pouvant ignorer que les émissions mondiales de CO2 vont continuer de croitre dans les décennies à venir, est parfaitement conscient de son impuissance pour agir sur la température du globe, alors que cette lutte climatique est le fer de lance de sa communication pour vendre la transition énergétique. Cela expliquerait que les médias, le gouvernement et les écologistes se gardent bien d’évoquer l’impact des mesures prises par la France sur la température du globe. Un impact si faible qu’il ne serait même pas mesurable, ce qui ne manquerait de susciter des réactions de la part des français et notamment des gilets jaunes. Systématiquement, c’est une réduction de nos émissions de CO2 qui est mise en avant, jamais l’impact de cette réduction sur la température de la Terre, alors que c’est bien le seul objectif, la réduction de nos émissions n’étant qu’un moyen pour l’atteindre (sachant que le GIEC est capables d’effectuer des prévisions sur la hausse des températures en fonction de la totalité des émissions d’origine humaine, une simple règle de trois permettrait de quantifier les efforts fournis par les français).

16. La fin des énergies fossiles avec un pic pétrolier qui serait déjà atteint ne doit pas échapper au gouvernement. Mais ce n’est pas le message qu’il envoie. La balance entre la consommation des ressources de la planète et ses capacités est très largement déficitaire. Plusieurs scénarios, pas très réjouissants sont possibles. Nous serions au sommet d’une courbe en cloche de la croissance avec une descente à court terme, plus ou moins rapide. Des informations suffisamment inquiétantes qui pourraient motiver une politique publique de grande ampleur comme la transition énergétique. Ce n’est pas l’avis du gouvernement.

17. Dans l‘Emission Gas Report 2018 on note (page 32) que l’implication des citoyens dans la lutte pour le climat est essentiellement européenne : 83% des initiatives citoyennes mondiales sont européennes alors que ses émissions représentent 11% des émissions mondiales. Ramenés au pourcentage de leurs émissions, l’activisme des citoyens européens serait 35 fois plus important que dans le reste du monde. Concernant la fiscalité écologique (taxe carbone…), là encore l’Europe est en pointe.

Taxe carbone

Sur cette carte les pays en vert hachurés de bleu, situés essentiellement en Europe, sont ceux qui fournissent le plus d’efforts financiers. Et la France, qui veut servir d’exemple, annonce être le pays à fournir le plus d’effort au sein de l’Europe (point 9).

18. En septembre 2018 le Président MACRON reçoit de la part de l’ONU le titre de Défenseur de la Terre, la France ayant l’image d’un leader dans la lutte contre le réchauffement climatique. Une récompense qui valide son implication et ses bons résultats. Fin juin 2019, à l’occasion du G20 à OSAKA, le leadership de la bataille pour le climat est assuré par Emmanuel Macron et non pas par l’Allemagne, l’Angleterre ou un autre pays. La France est en première ligne dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La France veut prendre la place de n°1 de l’économie verte, une véritable aubaine pour les écologistes

La lutte pour le climat, 62 milliards en 2019, c’est 1000 € en moyenne par habitant  

L’épuisement des ressources qui justifiait la transition énergétique à subitement disparu en 2014 (COP 21) pour être remplacé par la lutte climatique 

La lutte climatique est un sujet de société très important en France, un peu moins en Europe, beaucoup moins dans le reste du monde

 

L’histoire de la lutte climatique racontée par les médias négationnistes : désinformation, manipulation, propagande ?

Saviez-vous que l’Accord de Paris (COP 21) est un véritable échec (points 1, 2 et 5 et ici) ? Saviez-vous que les émissions mondiales de CO2 vont continuer de croître dans les prochaines décennies et non pas diminuer (points 1 et 2) ? Saviez-vous que la réduction de CO2 émis par la France (< 1% ) n’aura quasiment aucun impact sur la température du globe ? Saviez-vous que l’environnement écologique de la France est l’un des meilleurs au monde, la vitalité de son éco système le 2ème du monde (points 6, 7 et 8) ? Saviez-vous que la lutte pour le climat est la dernière des priorités dans la plupart des pays (point 4) ? Que celle-ci est avant tout un sujet européen (11% des émissions mondiales) ? Et au sein de l’Europe avant tout un sujet français (1% des émissions) ?

Alerte planète

Voici un exemple d’une information reprise par la plupart des médias (quelques-uns ci-dessus) fin 2017, ainsi que par Emmanuel Macron (au One Planet Summit) : « Nous mettons en péril notre avenir. 15 000 scientifiques alertent sur l’état de la planète ». Le terme « scientifique » suggère un niveau d’expertise particulier comme : 15 000 experts sur le climat nous alertent… Pas du tout, la pétition est ouverte à tous les scientifiques, quelles que soient leurs spécialités. Si vous avez publié un papier sur les sciences humaines, vous pouvez signer la pétition, donc sans aucune expertise particulière sur le climat. Continuons à tirer sur le fil, on compte environ 6 000 000 de scientifiques à travers le monde (249 000 en France). Une autre lecture nous dit alors que 5 985 000 scientifiques ne nous alertent pas sur l’état de la planète, soit 99,75 % d’entre-eux. Même pour un sujet important, beaucoup d’entre-nous ne ferons pas l’effort de remplir un formulaire pour signer une pétition sur Internet, mais un tel ratio : 0,25 % de signataires vs 99,75 % de non signataires signifie sans doute quelque chose. Mêmes remarques et pratiquement le même ratio avec la pétition de 700 chercheurs français sur 249 000 (à confirmer, mais cette pétition était semble-t-il ouverte à tous les scientifiques ; on y trouve par exemple un professeur d’économie…).

Le Figaro écrit : « Dans une étude publiée par l’OMS, quelque 500 villes françaises ne respectent pas les limites annuelles de particules fines dans l’air… Un air irrespirable responsable chaque année de 7 millions de morts dans le monde. Une situation à laquelle la France n’échappe pas. » Pour mémoire le taux de particules fines à Paris est de 14, à New Delhi 140, et le seuil de l’OMS à 10. Des données plutôt rassurantes inexistantes dans cet article. Bien au contraire, l’amalgame entre « des millions de morts » et « une situation à laquelle la France n’échappe pas » est complètement décalé de la réalité.

Le climate gate en 2009. Les scientifiques du climat les plus influents dans le monde de la climatologie et du GIEC auraient été coupables de graves dérives déontologiques agissant de concert pour afficher un consensus de façade, manipuler les données ou leurs représentations et ainsi exagérer le réchauffement climatique. « Les débats enflamment essentiellement les médias anglo-saxons, alors qu’en France, la plupart des grands médias restent réservés sur l’importance à accorder aux courriels incriminés ».

Après vingt-trois ans de baisse, la pollution automobile au CO2 repart à la hausseLe CO2 n’est pas un gaz polluant pour l’homme. C’est pourquoi il n’est pas répertorié parmi les polluants de la mesure automobile Crit’air avec ses vignettes. Nous comprenons le sens de l’article, mais à nouveau un amalgame très douteux, cette fois-ci entre la voiture et la pollution au CO2.

Le maire de Grande-Synthe attaque l’État pour « inaction climatique » et de préciser que « la France mette enfin en place les politiques nécessaires pour respecter les engagements que nous avons pris, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ».  Aucune information dans l’article sur les bons résultats de la France pour présenter objectivement le paysage et les efforts fournis par les français.

La Terre a gagné l’équivalent de deux fois le territoire des Etats-Unis en espaces verts en 33 ans grâce au dioxyde de carbone. Les bienfaits du CO2 : parce que le CO2 agit comme un fertilisant, la moitié des terres végétalisées est de plus en plus verte aujourd’hui. Des informations méconnues par la plupart d’entre-nous malgré leur importance.

Quelle doit être la bonne nouvelle : que la température descende, ou qu’elle monte ? Le réchauffement étant le levier de la transition écologique, en l’absence de celui-ci, cette transition serait sérieusement mise à mal. « Le rythme du réchauffement climatique progresse. Cet écart entre les estimations des modèles climatiques et les observations faites sur ces 15 ans est maintenant résolu… » L’écart est résolu : le réchauffement continu ! « Non, le réchauffement climatique ne s’est pas arrêté en 1998. N’en déplaise aux climatosceptiques. » Ou peut-être : … malheureusement, les climatoseptiques se sont trompés ? « Climat. L’année 2018 est en bonne voie pour être parmi les plus chaudes. »

Le terme « Lutte mondiale » est régulièrement utilisé par les médias. De nombreuses initiatives non gouvernementales pour le climat voient en effet le jour à travers le monde (banques, universités, régions, villes…). Sur la carte ci-dessous (page 32) nous voyons que 83% des initiatives sont d’origine européenne. Ramenées aux émissions européennes de CO2 (11%), celle-ci serait 35 fois plus active que le reste de la planète. Avons-nous conscience que ce combat est loin d’être mondial ?

NSA

Le Président de la COP 21 (2015), Mr Fabius, quelque temps avant cet évènement a invité les présentateurs météo des chaines de télévision publics (! ?). Depuis, un vent chaud souffle sur la France (14). Certains n’ont visiblement pas compris le message, comme ce journaliste d’Antenne 2, Philippe VERDIER, qui sera licencié pour manquement à son devoir de réserve. Ayant suivi les COP précédentes, connaissant bien le sujet, il avait émis de sérieux doutes sur l’utilité de la COP21 (entre autres). Les faits semblent aujourd’hui lui donner raison.

Nous pourrions être étonné par l’attitude des médias, mais pas complètement lorsque nous connaissons bien certains milieux, comme par exemple l’aérien. Un expert en sécurité aérienne expliquait que la France était une championne de la communication : seulement quelques jours après un accident aérien, nos médias étaient capables de faire croire au monde entier que la compagnie impliquée était la plus sure du monde. Une manipulation de l’information qui étonnait même des médias étrangers, comme Der Spiegel qui évoquait après le crash d’un avion français, « La bienveillance des médias français ».  Dans la même veine, le chroniqueur Christophe Barbier sur un plateau de télévision il y a quelques années, à propos des errements d’un homme politique fortuitement apparus au grand jour : « Nous le savions, mais nous (la presse) n’avons rien dit. Il y aura un avant et un après cette affaire. » Sous-entendu, nous n’avons pas à cacher ou à trier l’information, cela doit nous servir de leçon. Concernant la lutte climatique, ce filtrage de l’information pourrait être également opéré dans la lignée des propos de Gilles Legendre député LREM : les français ne seraient pas assez intelligents pour comprendre les tenants et les aboutissants de la lutte climatique. Il se dit également que quelques dizaines d’éditorialistes imprimeraient le courant de pensée sur tel ou tel sujet en France.

Le débat dans nos médias est souvent binaire : le bien et le mal, les gentils et les méchants. Il est facile de voir où se situent les gentils (écologistes, économie circulaire, développement durable…) et les méchants (pétroliers, capitalisme, économie libérale…). Fidèle lecteur de ce blog, vous savez que lorsque vous ouvrez la case émotion de votre cerveau : « …7 millions de morts dans le monde. Une situation à laquelle la France n’échappe pas », vous fermez l’accès à votre cerveau intelligent. En écoutant nos médias à propos de la lutte climatique, le pilonnage émotionnel est quotidien. Une parenthèse sur l’idéologie, comme toutes les croyances elle est ancrée dans notre cerveau émotionnel ; disparition de l’esprit critique, apparition des biais de jugement (biais de sélection de l’information…) et apparition également des émotions si vous allez à contre-sens de la pensée unique. Une grille de lecture intéressante sur certains comportements journalistiques.

Les très bons résultats de la France en matière d’environnement ne sont pas repris, ou très rarement, par les médias

L’impuissance de la France, isolée, dans sa lutte mondiale pour le climat n’est pas abordée

Nous avons l’impression que la France est le mauvais élève du développement durable, de l’écologie, de la transition énergétique, alors que c’est tout le contraire 

Un journalisme d’investigation en panne remplacé par de la propagande : on nous raconte une histoire

Quel crédit pouvons-nous accorder aux informations proposées par une presse partisane ?

 

Une histoire de fin du monde, selon les écologistes négationnistes

Mr Nicolas HULOT s’exprime sur deux pleines pages dans le journal Ouest-France (30 juin 2019) : « Nous sommes en guerre. Mobilisons-nous ! ». Parmi la vingtaine de questions posées par les deux journalistes, aucunes questions sur l’incapacité de la France à agir sur le climat, sur son isolement mondial, sur ses bons résultats en matière d’environnement, sur l’importance des efforts fournis par les français. Mr HULOT déroule son discours : « Il est urgent d’affronter la réalité climatique, écologique… ». Voici quelques questions que nous aurions pu voir poser.

  • Les émissions de CO2 vont augmenter de façon très importante au lieu de diminuer. Selon l’OCDE, l’ONU, l’AIE… et différentes ONG, le monde continue sa marche en avant. Dans ce contexte, pourquoi demander autant d’efforts aux français, 62 milliards cette année, pour tenter de colmater, en vain, un minuscule trou dans ce qu’il convient d’appeler une énorme passoire ?
  • Vous dites que la politique de la France n’est pas à la hauteur des enjeux. De quels enjeux parlez-vous ? Concernant la lutte climatique, comment la France peut-elle combler à elle seule les écarts de nos voisins ? Ou bien s’agit-il d’un autre enjeux ?
  • Quel sera la part de la France sur la régulation de la température du globe ? Note : si les chiffres proposés précédemment sont exactes (entre 0,0004°C et 0,001°C), la crédibilité du discours de Mr Hulot pourrait sérieusement en pâtir : tout ça pour ça !
  • La France ne possédant pas le poids politique qu’elle souhaiterait avoir pour faire bouger les lignes, ce qui semble se démontrer tous les jours, comment justifier autant de sacrifices ? Simplement pour l’exemple ?
  • Si le paysage futur est si catastrophique, ne serait-il pas plus opportun de revoir les investissements, comme par exemple édifier des digues au lieu d’ériger des éoliennes ?
  • Pourquoi vous n’évoquez jamais les bons résultats de la France en écologie, en développement durable ? Les médias et même le gouvernement ne communiquent pas sur ces très bons chiffres, comment expliquez-vous cette absence de communication ? Les français n’auraient-ils pas le droit de savoir ?

A propos du Président MACRON qui reçoit de la part de l’ONU le titre de Défenseur de la Terre (16), sur BFM nous lisons :   « Si ce n’était pas un sujet aussi sérieux, on pourrait en rire », réagit sur notre antenne Jean-François Julliard, le directeur général de Greenpeace. « Quand on a appris qu’il allait recevoir ce prix, on est un peu tombés de notre chaise. » Quelle est la bonne lecture concernant cette récompense : celle de l’ONU ou celle de Greenpeace France ?

« L’affaire du siècle : Climat, stop à l’inaction, demandons justice… La France a pris un retard conséquent ». On note que le nucléaire est également dans la ligne de mire, il s’agit donc d’une démarche plus vaste que la lutte climatique. La même question peut être à nouveau posée aux signataires de la pétition : Quel sera l’impact de la neutralité carbone de la France sur la température du globe ? Il convient de faire la distinction entre une action en justice à propos de la pollution de l’air (particules fines…) et une action au sujet du climat (CO2 non polluant pour l’homme). Réduire le niveau de pollution sur une zone sensible est une chose, réduire (réguler) la température de la planète, en est une autre. La France pourrait donc se faire condamner pour son inaction, en terme de moyens, bien que ces derniers soient totalement inefficaces en terme de résultats. La France n’étant visiblement pas à un paradoxe près, une condamnation serait tout à fait possible.

Aujourd’hui, sous la pression des écologistes, les français achètent des pastilles vertes pour rouler en voiture, pour acheter un frigo, ou rénover leur logement. La facture d’électricité, de carburant augmente : pastille verte. Demain, fini les voitures diesel et même à essence : pastille verte. Terminé le Paris Strasbourg en avion : pastille verte. Circulation alternée : pastille verte. Beaucoup de mesures écologiques orientées vers le développement durable sont positives, c’est ce qui plaît aux français : un air pur… mais il faut introduire une dimension coût/bénéfice. Taxer l’eau pour avoir une eau de qualité tombe sous le sens. Supprimer les diesels sur tout le territoire pour améliorer la qualité de l’air est plus douteux au regard des bons chiffres de la France sur sa pollution atmosphérique. Passer aux énergies renouvelables pour lutter contre le réchauffement climatique n’a aucun sens dans un contexte mondial aussi défavorable, qui est amené à perdurer. C’est payer très cher le glaçon à apéritif pour refroidir la piscine olympique en plein soleil.  Nous voyons que cette dernière problématique du climat n’est jamais abordée par les leaders d’opinion sur le sujet : Mrs Hulot, Jouzelle, Jadot, Bréon, Foucart, Mme Poirson… Étant avant tout des militants, même en étant scientifique ou journaliste, ils sont dans leur rôle. Quel crédit apporter à leur discours quand celui-ci est aussi peu transparent, voir occulte ?

Les écologistes bénéficient de la propagande et du soutien des médias 

Ils n’abordent jamais les bons résultats de la France, ni le fiasco mondial de la transition énergétique amené à perdurer

La France souhaitant devenir le n°1 de l’économie verte, ils avancent leurs pions sur le boulevard qui s’ouvre devant eux

Quel crédit pouvons nous leur accorder en constatant un tel manque de transparence ? 

Encore une autre histoire, mais celle-ci n’a pas le vent en poupe

Pour tenter de trouver du sens à ce rapide état des lieux, avec ses nombreux paradoxes, l’hypothèse que le réchauffement climatique ne serait donc qu’un levier destiné à changer en profondeur nos sociétés (décarbornisation…), est une histoire qui remonte aux années 80. Club de Rome, Rapport Meadows, Sommet de Rio, démographie, pollution, ressources limitées… Comment freiner la croissance au profit d’un monde durable ? La température fluctue. Dans les années 70, elle descend : alerte à la glaciation d’origine humaine. Puis elle remonte : alerte au réchauffement d’origine humaine ! Un réchauffement à l’époque qui, s’il s’avérait être d’origine humaine, intéressait beaucoup le milieu nucléaire, une partie du monde politique (comme Mme Tatcher en froid avec ses mineurs) et les écologistes. Une communauté d’intérêt à l’origine de la création du Giec. Ce dernier devant définir la part de l’homme dans le réchauffement, et rien d’autre. Depuis 1988 des milliards de dollars alimentent les recherches pour établir ce lien.

Mais pour certains, la part de l’homme dans le réchauffement serait largement surévalué. Ce serait une menace déguisée, un alibi pour imposer non pas la transition écologique avec son modèle politique, mais un modèle politique via la transition écologique, pour aboutir à un changement en profondeur la société. Selon les sensibilités ou les intérêts, la transition écologique serait : une ligne politique, une idéologie, un business, un idéal de vie… Une analyse défendue par différentes communautés, par des personnalités ou des experts. Le plus célèbre d’entre-eux étant sans doute Jean Claude Allègre.

La France serait en train de basculer indirectement vers ce nouveau modèle en souhaitant devenir le n°1 mondial de l’économie verte. Elle ouvre la porte en grand aux écologistes qui s’y engouffrent. L’occasion pour eux est inespérée, la France devient le champ d’expérimentation vers un monde meilleur. Ils en ont rêvé depuis des décennies et le gouvernement l’a fait. La transition énergétique coûtant très cher aux français ; les médias  (le camp du bien), se chargent de leur faire avaler la pilule.

Il s’agirait donc d’une manipulation politique d’une telle ampleur que lui accorder du crédit semble hasardeux. Toutefois, de nombreuse pièces du puzzle s’emboitent parfaitement dans ce scénario.

  • Une omerta du gouvernement, des écologistes et des médias sur les bons résultats de la France.
  • Un silence pesant sur un contexte mondial particulièrement défavorable, avec une prévision de hausse de 50% des émissions à l’horizon 2050.
  • Un gouvernement qui souhaite devenir le n°1 mondial du développement durable.
  • Des écologistes qui dévoilent tous les jours un peu plus leur vision politique « Il faut qu’on commence à penser le post-capitalisme ».
  • Des médias qui manipulent l’information, qui font descendre nos enfants dans les rues, pour accélérer les mesures de transition écologiques.
  • De nombreux amalgames savamment entretenus entre le développement durable et la lutte climatique.
  • Des experts qui n’en sont pas ou qui disent au gouvernement ce qu’il souhaite entendre.
  • Une idéologie autour d’un monde meilleur.
  • L’absence totale de communication sur l’impact de la réduction du CO2 par la France sur la régulation de la température du globe.
  • Des avis discordants systématiquement ridiculisés ou maltraités (climato-négationiste).
  • Un scénario décrit il y a quelques décennies qui colle parfaitement à la réalité aujourd’hui.
  • Etc.

Le fin mot de l’histoire ?

Et si Mme Ségolène ROYALE était dans le vrai en 2014, ainsi que les écologistes de la première heure, que l’énergie carbonée était en train de s’épuiser et plus généralement les ressources de la planète. Un constat qui justifiait la transition énergétique. Mais à l’époque, miser sur l’urgence climatique, la COP 21 passant par là, semblait visiblement plus prometteur pour vendre cette transition. Écoutons les propos de Mr Jean Marc JANCOVICI qui se contente de donner des chiffres très intéressants, avec quelques conclusions. En deux mots : nous irions droit dans le mur et rapidement avec la pénurie des énergies fossiles. Il nous montre la relation étroite entre le PIB et la consommation d’énergie, avec un déclin des énergies fossiles qui impacterait déjà notre monde. Des données qu’il communique ici à l’assemblée nationale, et il ne semble ne pas avoir beaucoup de détracteurs sur la place publique (excepté à propos de certaines solutions qu’il préconise).  La vidéo est longue mais passionnante : les éoliennes ne serviront pas à grand chose et elles nous coûteront très chers, les énergies renouvelables, on les connaît depuis des siècles, c’était au temps du  Moyen-âge ! En conclusion, nous serions dans une véritable impasse énergétique.

Écoutez la question du député à 1h14’10” et la réponse de Mr. Jancovici. C’est édifiant, les experts (ou leurs représentants), proches du gouvernement, disent à ce dernier exactement ce qu’il veut entendre, alors que les faits démontrent le contraire, ou du moins c’est à nouveau un silence pesant sur l’énormité des difficultés qui seront rencontrées par les français. Et toujours le même silence de nos médias sur ce qu’il conviendrait d’appeler un scoop, au même titre qu’un record de chaleur au fin fond de la Corrèze, avec un changement programmé radical de nos habitudes et de nombreuses difficultés qui affecteront notre quotidien (des informations sur lesquelles Mr Jancovici communique depuis des années).

Nous sommes désolés…

Désolé, nous sommes impuissants pour lutter contre le réchauffement. Nous avons perdu quelques centaines de milliards, une partie de notre industrie… mais vous devez continuer à fournir des efforts, mais cette fois-ci pour faire face à la fin des énergies fossiles, et à bien d’autres choses.

Ou bien :

Désolé, ça ne se réchauffe pas tant que ça, ou le CO2 n’y est finalement pas pour grand chose, ou finalement il s’avère que le réchauffement est bon pour la planète (soyons fou !)… mais vous devez continuer à fournir des efforts pour d’autres raisons …

Quelques précisions sur cet article

Le contenu de cet article est le résultat d’un travail de recherche personnel à la suite d’un article sur la pollution automobile au CO2 pour le moins curieux. Les découvertes se sont succédées, toutes plus étonnantes les unes que les autres. Je ne suis pas journaliste et encore moins un journaliste d’investigation, les contenus ci-dessus ne sont donc que le reflet d’une démarche d’un citoyen comme un autre motivé par la simple curiosité, avec ses imprécisions, ses raccourcis, et sans doute ses erreurs.

Un exercice pratique pour alimenter votre curiosité. Vous pouvez vous intéresser aux éoliennes en allant chercher les différents points de vue. C’est toujours intéressant de posséder quelques connaissances sur les tenants et les aboutissants d’une technologie qui envahit tout le territoire français (50 000 en 2050). Je vous donne une première piste.

Jean Gabriel Charrier