Le stress est une réaction normale chez un animal confronté à une danger physique. Animal évolué, l’homme réagit de la même manière face à une menace qui se profil devant lui… sauf que les effets du stress vont venir dégrader ses performances lorsqu’il pilote. Mais tout n’est pas perdu, nous pouvons prendre en compte ce symptôme comme une alarme générée par notre cerveau qui perçoit une information qui pourrait affecter notre sécurité ; vous n’êtes pas stressé sans raison lorsque vous volez. Ayez alors un plan B si la météo vous tracasse, ou attendez un moment plus favorable pour voler. Bref, réagissez.
Quelques effets du stress chez les pilotes
Le niveau de pilotage manuel chez un pilote particulièrement stressé régressera ; la coordination entre l’oeil et le maniement des commandes ne sera plus aussi efficace… et l’arrondi à l’atterrissage le confirmera. Si vous êtes instructeur, avant de lâcher votre élève, essayer de percevoir chez votre élève son niveau d’anxiété.
Vous avez sans doute entendu parler de pilotes qui se posaient train rentré malgré l’alarme sonore qui retentissait. C’est un autre effet du stress qui va amener le pilote à occulter une partie des signaux sonores qui l’entourent. Il entendra son passager, mais il n’entendra pas l’alarme.
Plusieurs cas de stress intense semblent montrer que les pilotes ne percevaient même plus les couleurs. C’est une hypothèse qui est avancée lors d’un crash d’un avion de ligne qui a percuté une montagne malgré l’apparition du relief en rouge sur les écrans de l’équipage.
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Bons vols