Quand nous effectuons une activité qui comporte des risques, sa maîtrise nécessite deux choses essentielles :
- d’une part que nous connaissions ces risques pour nous en prémunir : vent, visibilité… ;
- et d’autre part que nous sachions exactement ce à quoi nous sommes capables de faire face : vent, visibilité…
Si vous êtes un skieur avant de vous lancer dans la pente, savoir que c’est une piste noire est une information primordiale si vous débutez. Quand vous allez partir voler, quelles sont les conditions de vol ? Comment vont-elles évoluer ?
1. C’est là que parfois le pilote décolle avec une première inconnue : il n’y a plus de panneaux rouges bleus ou noirs une fois en vol et les évolutions météo du bleu azur au gris foncé sous le nimbostratus en fin de journée sont courantes.
Finalement, vous avez bifurqué pour éviter la piste noire que vous savez trop risquée pour vous, et vous décidez de descendre une piste rouge. C’est la reprise, cela fait un moment que vous n’avez pas skié ; êtes-vous certains de pouvoir descendre la piste rouge ?
2. C’est peut-être la deuxième inconnue. Connaissez-vous bien vos limites ? Vous pensez être capable de naviguer avec cette visibilité qui diminue sérieusement en passant sous cette grosse masse nuageuse, mais en êtes-vous certains ?
L’équation à une inconnue : méconnaissance des conditions de vol ou méconnaissance de ses capacités est déjà problématique, celle à deux inconnues l’est plus encore.
[box type=”info”]Quand vous partez voler, si vous n’avez pas une bonne idée des conditions de vol et (ou) de vos capacités, on comprend tout de suite l’importance d’un troisième facteur qui est votre comportement.
Prudent ? Invulnérable ? Impulsif ? Méthodique ? etc. C’est votre comportement qui est alors la plus importante variable d’ajustement qui va vous pousser ou non vers … l’inconnue.[/box]
Note : 140000 accidents de ski en France chaque année sur 7 000 000 pratiquants (2%).
Bon vol et bon ski.