Nous ne sommes peut-être pas très attentif aux différents panneaux de signalisation qui nous indiquent une sortie de secours, ou l’emplacement d’un extincteur, et encore moins quand il s’agit du plan d’évacuation de l’immeuble dans lequel nous nous trouvons. Ce n’est pas choquant parce que la probabilité d’un évènement grave est très faible, et si l’alarme incendie retentit, la “procédure d’évacuation” est en général très simple : “Suivez les flèches”.
Une fois installé dans notre cockpit ou dans notre sellette, la probabilité de se retrouver dans une situation périlleuse est plus importante, et les choses ne sont pas toujours aussi évidentes alors que l’urgence se compte en secondes. C’est pourquoi nous devons apprendre nos procédures et nous connaissons le plan d’évacuation, la procédure de feu moteur, ou comment activer notre parachute de secours.
Mais si votre instructeur vous a rabâché la consigne d’évacuation de votre planeur, ou si la documentation du constructeur insiste sur une procédure d’urgence particulière, cela ne suffira peut-être pas à vous sortir du pétrin. Parce que si vous vous sentez invulnérable ou si vous avez une tendance à sous estimer les risques, dans ces situations d’urgence où les secondes sont précieuses, vous risquez d’être confronté à un moment de flottement avant d’accepter la dure réalité, pour ensuite aller tâtonner à la recherche de la “poignée rouge”.
Crash Mirage 2000 (Éjection À 80 Pieds !!!) par fireofthesky
C’est pourquoi vous devez accepter avant d’aller voler que les situations périlleuses peuvent vous concerner pour vous y préparer : mentalement, et techniquement avec une bonne connaissance des procédures. Où sont mes poignées rouges ?
Voici un témoignage également très instructif pour les pilotes dont les machines sont équipées de parachute de secours. Ecoutez cette vidéo jusqu’au bout, vous ne le regretterez pas. Le changement de point de vue de l’instructeur est très intéressant.
Bons vols